Plouha

A Plouha, on voit la mer mais on ne la touche pas. Posée sur un plateau surplombant la baie de Saint-Brieuc, Plouha est une commune où il faut s'arrêter lors de votre séjour en Côtes d’Armor, rien que pour ses falaises.

Les immanquables
de Plouha

Le sentier des douaniers passant par les falaises de Plouha.
La danse macabre de la chapelle Kermaria-an-Iscuit.
Le sentier d’interprétation du Réseau de résistance Shelburn
Ice Swiming, tous les ans en février

Le sentier des douaniers

Empruntez le sentier des douaniers à Plouha pour surplomber la mer des plus hautes falaises de Bretagne. Hautes de 104m, elles plongent dans la baie de Saint-Brieuc et offrent des points de vues à couper le souffle. Entre Port Moguer et les falaises de Plouha, se niche le port de Gwin Zegal, le dernier port à pieux de France. C'est un mouillage de cinquante troncs d'arbres alignés et enfouis dans le sable avec leurs racines.

Zoom sur

Chapelle de Kermaria

Dans cette chapelle du XIIIe siècle on trouve la célèbre fresque de la danse macabre, une pièce unique.

Le Réseaux de résistance Shelburn

En novembre 1943, la mission Schelburn doit rapatrier vers l’Angleterre des aviateurs alliés abattus. La plage de l’anse Cochat à Plouha est choisie par la Royal Navy, elle prend le nom de code Bonaparte. Un réseau s’organise pour regrouper les pilotes dans la maison de Jean Gicquel au dessus de la plage. Un message à la BBC : ”Bonjour à tous dans la maison d’Alphonse” annonce le jour prévu des opérations. 135 aviateurs sont rapatriés. Aujourd’hui, un chemin d'interprétation et une application permettent de redécouvrir l’histoire de ses résistants.

Une brève histoire de Plouha

Plouha est le point de départ de la frontière linguistique du français et du breton. A partir du 19e siècle les observateurs s’intéressent à cette frontière entre Basse Bretagne et Haute Bretagne. La netteté de son tracé est flagrante comme l’évoque le géographe Marcel Gauthier « aucune transition n’est ménagée : un ruisseau, un chemin sont parfois la seule séparation entre deux fermes dont l’une est habitée par des bretonnants, alors que dans l’autre, en face, l’on ne parle que français ». Le tracé qui fait encore référence est celui de Paul Sébillot qui trace une limite précise entre Plouha et Billiers dans le Morbihan.