Ingénieur des ponts et chaussées originaire des Côtes d'Armor, Louis Harel de la Noë a profondément marqué l'architecture costarmoricaine grâce notamment à ses ouvrages d'art sur le réseau ferré du petit train des Côtes-du-Nord.
Le réseau quadrillait le département avec ses 452 kms de voies à partir de 1905. Harel de la Noë a su apprivoiser le paysage vallonné costarmoricain grâce à ses ponts et viaducs en utilisant le procédé du sidéro-ciment peu utilisé à l'époque. Après la seconde guerre mondiale, le petit train des Côtes-du-Nord est peu à peu délaissé au profit des routes. Les ouvrages de l'ingénieur ont soit été abandonnés ou détruits. Depuis une dizaine d'années le département réhabilite les structures existantes pour les transformer en voies vertes.