Maaar – Chant polyphonique
Tréguier
Et c’est pour qui ? Pour les amoureux et amoureuses des voix et des rythmes. Tout public.
Maaar, trois voyelles pour trois voix, Elsa, Charlotte, Rebecca, l’histoire d’une rencontre fluide et explosive sur les chemins de la musique.
Un trio consititué d’Elsa Corre, chanteuse bretonne portée très tôt vers les musiques du monde et dont la voix claire et directe a trouvé, dans le chant galicien, lors d’un voyage, une résonance à son image ; de Charlotte Espieussas, accordéoniste et chanteuse, comme ses grands-parents qui jouaient ou valsaient dans les bals du Quercy, voyageuse-amoureuse des musiques à danser et créolisées ; de Rebecca Roger Cruz, musicienne et chanteuse vénézuélienne dont le tempérament de feu, l’imparable sens du rythme et la voix caméléon ne craignent aucun registre, du traditionnel pur aux musiques savantes jusqu’au chant lyrique.
Un trio, une triade plutôt, atypique, frontale, percussive. Détournant en effet les canons du trio féminin, les attendus d’une formation polyphonique, les timbres et personnalités très marquées des trois chanteuses s’ajustent sur le fil pour tisser en plusieurs langues, sur plusieurs rythmes, une étrange matière sonore. Quand ce ne sont pas les voix, ce sont les pieds et les mains qui martèlent, pour nous ancrer en terre et cheviller l’âme au corps, une bonne fois pour toutes.
Une matière virtuose mêlant les textures, tour à tour rugueuses, douces, délicates, voluptueuses, sur des arrangements de nappes, de bourdons, d’unissons, d’ostinatos qui confinent parfois à la transe.
Une matière, un répertoire nourri des terroirs et parcours de chacune, des liens qu’elles y nouèrent, des dons qu’elles y reçurent — de femmes le plus souvent, car nombre de chants profanes se transmettent de mère en fille — manières de chant et pratiques instrumentales, expressions d’un courage du quotidien, invocations aux puissances élémentaires, à la nature, appels à la danse et à la fête.
Car le rythme est ici partout, porté par l’accordéon et tout un arsenal de percussions surgies d’ailleurs : bombo, tun tun, kayamb, pandeireta, bendir, quitiplas, maracas, guasa, coquillages,caixa, quijadas… quand ce ne sont pas les pieds et les mains qui martèlent, pour nous ancrer en terre et cheviller l’âme au corps, une bonne fois pour toutes.
Ouverture
Le 28 mars 2026 (à 20h30)
Tarifs & Modes de paiement
Entrée : Payant
- Tarif de base : à partir de 13.00€