A la lueur du phare du Paon

Découvrir une île Bretonne comme Bréhat nécessite un peu d’audace, de la curiosité et une pointe de folie. Comme vous, futurs insulaires de quelques heures, nos chers Bréhatins et Bréhatines sortent admirer le coucher du soleil, été comme hiver.

En cette période, le calme et la poésie de l’île ne tardent pas à faire leur apparition. Après avoir enfilé vos gants, votre manteau et vos bottes, en route vers le Grand Nord. Passé la chaussée Vauban, reliure entre le Sud et le Nord de l’île, c’est un monde plus sauvage qui s’offre aux regards. Contes et légendes vous seront narrés, à la lueur des étoiles (mais aussi de vos frontales, bien évidemment).

Au bout du bout, après une marche arpentant maisons typiques et beaux jardins, la magie opère enfin, et se dresse fièrement le Phare du Paon, impressionnant face à la mer. Du bruit sourd des vagues aux lueurs vertes du Phare dans la nuit, l’émerveillement est absolu. Il flotte même dans l’air le souvenir de Marie-Perrine Durand, dernière gardienne du phare, et celle des marins échoués au large. Il suffit juste de tendre l’oreille… 

Séquence souvenir :Marie-Perrine Durand, née Marie Perrine Créchriou le 6 décembre 1851 à Pleumeur-Gautier est la première femme gardienne de phare française reconnue par l’administration.  Marie-Perrine Durand sera la gardienne du phare du Paon pendant trente-trois ans jusqu’à sa mort en 1933. Elle a formé cinq autres femmes à son métier, dont sa fille Aline Durand.

Cette expérience est créée dans le cadre du Programme Interreg VA France (Manche) Angleterre par le Fonds Européen de Développement Régional.